Qui sont les acteurs du détournement des fonds du contribuables burundais ?

Olivier Suguru(11.11.2014, http://www.bujumbura.be) Nos services d’investigations à Bujumbura viennent de commencer une série d’enquêtes relatives au détournement de fonds organisé par une mafia burundaise qui appauvri notre pays.

Le Burundi n’est pas pauvre car les burundais payent leurs impôts, l’OBR fait des rentrées exorbitants saluées par tout le monde. Mais aucune réalisation visible n’est faite par le gouvernement avec cet argent du contribuable.

Une poignée de personnes au service de quelques généraux du CNDD-FDD détournent cet argent en le maquillant dans des affaires sans fondement pour expliquer l’utilisation des deniers publics.

Le plus étonnant c’est que même ceux qui se sont donnés la mission de dénoncer les malversations et la corruption sont également complice de ces malfrats en col blanc.

Dans cette première partie, nos services d’investigations vous livrent les noms des personnes qu’on qualifie de « généraux en civil » qui sont en effet des personnes sans scrupules qui travaillent pour la clique de quatre généraux en connivence avec le chef de l’état en personne.

Ces « généraux en civil » ont la main mise sur tout les commandes de l’état à commencer par la police et l’armée sans oublier les fameuses bonnes œuvres du chef de l’état. Tout les fonds passent par eux et finissent dans les poches des généraux du CNDD-FDD.

Certains membres du parti présidentiel commencent à ronger les dents puisqu’ils ne récoltent rien de cette mafia or qu’ils ont partagé le maquis ensemble jusqu’à l’arrivée au pouvoir. La vraie guerre risque de commencer au niveau du système DD à cause du manque de partage de ce sale gâteau.

Entrons donc dans le vif du sujet. Plusieurs dossiers ont été mis à jour, dénoncés puis étouffés. Aucune personne n’en parle plus. Or que ces dossiers ont fait la une des médias de Bujumbura, ont fait couler beaucoup d’encre, ont fait fuir des gens très riches, des ministres, des directeurs généraux et des conseillers ont pris le large pour fuir la justice burundaise. Aujourd’hui ils sont de retour au pays sans que l’on lève le petit doigt. Que s’est il passé ?

D’autre dossier sont en cour mais personne n’ose les mettre sur la place public parce que la corruption a déjà gagné les organisations qui luttent contre la corruption et les malversations économiques. Mais qui le fera à leur place ? C’est ce que notre agence, en passant par son service d’investigations, va essayer de vous faire comprendre dans les lignes qui vont suivre.

Le dossier INTERPETROL

La clôture du dossier des malversations qu’a connu INTERPETROL lors du premier mandat de Pierre NKURUNZIZA a été clôturé avec l’aide de l’OLUCOME qui a fait une déclaration expliquant que le dossier était caractérisé par plusieurs vices de procédures dont la haine que certains membres de cette organisation avaient à l’encontre du patron de cette entreprise. Désormais, par magie il n’y a plus d’irrégularités dans le dossier INTERPETROL.

Pour arriver à cette clôture de dossier par l’OLUCOME, le richissime BASHIR Tarouk a remis une somme de quarante millions de Fbu pour acheter le silence de RUFYIRI Gabriel.

Pour couronner cet accord, les acteurs de cette malversation sont tous rentrés au Burundi tranquillement après que l’OLUCOME ai clôturer le dossier moyennant une somme supplémentaire de vingt millions de franc bu. C’est ainsi que le milliardaire BASHIR Tarouk est rentré au pays. L’ancienne ministre SINANKWA Denise a également quitté son exil en France pour retrouver un poste juteux de conseiller principal chargé des questions économiques à la présidence de la république avec rang de ministre. L’ancien directeur des impôts, impliqué aussi dans le dossier, BIZABIGOMBA Edmond est également dans le fauteuil de directeur adjoint de l’OBR aujourd‘hui.

La villa du maire et le marché central de Bujumbura

Un dossier qui a fait aussi beaucoup de bruit c’est celui de la villa du maire que personne ne parle plus maintenant. Pourquoi ?

L’OLUCOME qui avait mis à jour ce dossier reste aujourd’hui silencieux quant à la suite. En effet, l’ancien maire de la ville GISWASWA Evrard, en complicité avec HORUMPENDE Cyprien, lui ont offert deux parcelles dans un quartier huppé pour acheter son  silence. Chacune des ces deux parcelles ont une valeur locative de 800.000 Fbu par mois. Une autre somme de dix millions lui a été versé par l’ancien maire de la ville également pour ne plus parler de ce dossier.

Aujourd’hui tous les enquêtes sur l’incendie du marché centrale de Bujumbura se focalisent sur les personnes de GISWASWA Evrard et HORUGAVYE Cyprien.

Lorsque l’ancien maire de la ville comparaissait libre avant son emprisonnement ce sont les généraux du CNDD-FDD qui ont demandé aux magistrats d’arrêter la procédure de mise aux arrêts pour que ce dernier puisse préparer un plan de sortie où il pourra camoufler le manque à gagner de six milliards de Fbu enregistré par la SOGEMAC dirigé par HORUGAVYE Cyprien. Ce dossier de malversation existe toujours dans les instances judiciaires, à l’inspection général, à la brigade spéciale et à l’OBR. L’ancien maire de la ville avait déjà comparu à plusieurs reprise et était sur le point d’être emprisonné.

C’est alors que le couple GISWASWA-HORUGAVYE, toujours à la solde des généraux du CNDD-FDD, a remis à RUFYIRI Gabriel une somme de trente millions de francs burundais afin de plus parler de ce dossier.

Et pour couronner le tout, il fallait bruler le marché central de Bujumbura car le nouveau maire, JUMA Saidi, avait décidé de poursuivre le dossier. C’est ainsi que le couple a engagé deux jeunes hommes d’origine étrangère pour bruler le marché à l’aide d’une poudre efficace achetée en Asie dans les pays arabes. Ces deux jeunes vivent tranquillement aujourd’hui à Kampala et ont témoigné sans se gêner devant nos services d’investigations.

Pour revenir sur le dossier du marché. La  SOGEMAC avait enregistré 550 places occupées dans ce marché au niveau de l‘OBR. Or, il y avait précisément 5.500 places occupés par des commerçants. Tout le reste allait dans les poches du couple GISWASWA-HORUGAVYE et quelques autres tel que le ministre NDUWIMANA Edouard.

La grande partie de ses sommes était payée sous forme de cotisations au parti au pouvoir. Des stations services d’essence ont également été acheté, des grosses voitures et de belles villas (en triple parcelle avec piscine). GISWASWA a également acheté une  villa au Rwanda et a un compte bancaire bien garnis dans une banque à Kigali.

Le marché a donc brulé par hasard la veille du jour où l’OBR avait décidé d’aller comptabiliser les places réellement occupées par les commerçants. Aujourd’hui le dossier est clos puisqu’on ne peut plus compté les places réellement occupées.

Les dossiers des matériaux « pirates » de la Régideso

Ce dossier a comme chef d’orchestre un certain WAKENYA connu sous son vrai nom de NTAKARUTIMANA Aloys. Cet ancien patron du Fond de Promotion de l’Habitat Urbain avec un salaire de six millions de francs burundais par mois. Il a également versé une somme d’argent à l’OLUCOME pour ne plus parle du « dossier regideso » qui est passé aussi sur les ondes des radios à Bujumbura mais qu’on ne retrouve plus de trace aujourd’hui.

Pour calmer tout cela WAKENYA a donné un crédit de 40 millions au président de l’OLUCOME pour construire une maison. Cette maison (une parcelle double) dépasse de loin la valeur du crédit octroyé par le FPHU car les travaux ont couté entre 350 et 400 millions de francs bu. Cette maison a été construite par WAKENYA en guise d’achat du silence sur tous les dossiers le concernant qui sont traités par l’OLUCOME.

Il faut rappeler que WAKENYA et son ami SUGURU Olivier ont gagné, il y a quelques jours, un marché de 22 milliards sans compétitions. Nous vous donnerons les détails dans nos prochaines livraisons.

Les fournitures de matériaux à la police et à l’armée

La partie la plus rocambolesque vient de ce dossier puisque tout les acteurs cité ci-haut combinent leurs talent de brigands pour la réussite de ce détournement.

Le chef d’orchestre est un certain SUGURU Olivier. Il est actuellement Directeur Commercial d’une petite entreprise dénommé SAVONOR. Mais le poste clé pour organiser ses malversations sont manigancées à partir de l’OBR où il occupe le poste de président du conseil d’administration.

Toutes les commandes de l’armée et de la police sont faites de gré à gré  dans l’illégalité totale vis-à-vis des lois de la république du Burundi. SUGURU Olivier reçoit les commandes des bottines et uniformes des corps de défense et de sécurité du pays. Il achète des produits de dernières qualités. Des uniformes bleus pour la police qui ont viré au rouge après deux jours d’utilisation.

Quand SUGURU Olivier doit aller en Chine pour acheter ce matériel, il reçoit une avance en cash des 2/3 de la valeur totale de la marchandise. Il arrive que certains fonctionnaires ne perçoivent pas leurs salaires à temps parce que ce dernier doit aller acheté du matériel.

Ces dernier temps, il s’est lancé dans l’achat des armes pour l’armée et la police et qui se sont avérées défectueuses et périmées. Il a la couverture de son ami et complice GACIYUBWENGE Pontien, Général et ministre de la défense. Ils sont tellement proches que lorsque SUGURU organise une fête pour le baptême de ses enfants, parmi les invités on y retrouve des hauts gradés en première ligne tel que le ministre de la sécurité publique et ce lui de la défense. Il s’affiche sans se gêner dans des restaurants de la place avec ces généraux. Ils ne cachent rien aux yeux du public.

A l’heure où nous mettons sous presse, SUGURU vient de revenir de Chine avec des uniformes de la police flambant neuf. Cette marchandise sera surfacturée. Les gains seront redistribués dans les poches des généraux du CNDD-FDD.

WAKENYA vient de gagner un marché pour fournir de la nourriture en conserves (corne bœuf) pour l’armée et la police pour un temps indéterminé évalué à quatre milliards de francs burundais. Nous vous donnerons les détails bientôt.

Sur ce dossier RUFYIRI Gabriel et d’autres personnes ont déjà reçu une somme de vingt millions chacun pour ne jamais divulguer ce dossier.

L’exploitation de l’or de BUTIHINDA

SUGURU Olivier est également le président de la commission de gestion de l’exploitation de l’or du site de BUTIHINDA. C’est lui seul qui autorise, au nom de l’état, l’exploitation de cette carrière.

Pour bien faire, SUGURU a donné l’exclusivité de cette exploitation à son ami de toujours WAKENYA sous la couverture des généraux du CNDD-FDD. Des millions et des millions sont en jeu. Des enquêtes sont en cours et vous serez mis au courant bientôt.

Achat de LEO par ECONET et l’arrivée de VIETTEL

SUGURU Olivier a été mandaté par l ‘état du Burundi en tant que président du conseil d’administration de l’OBR pour vendre la société de téléphonie LEO à ECONET. Sa licence d’exploitation venait de se terminer et devait être renouveler avant d’être vendu. Les frais de transactions et ceux du renouvellement n’ont jamais été payés à l’état. L’état ne les a pas abandonnés comme tel mais ECONET a versé cet argent au système DD c’est-à-dire dans les caisses du parti au pouvoir.

La nouvelle société de télécommunication VIETTEL vient de recevoir une exonération de 20 ans. Elle cassera les prix de communications. Le parti CNDD-FDD a 40 % des actions de cette société. C’est le monopole des télécommunications au Burundi qui est visé et surtout la fermeture des autres sociétés telle que AFFRICELL et ONATEL.

Quid du manque de devise à la BRB

Aujourd’hui pour retirer 20.000 dollars à la banque centrale il faut attendre une semaine pour regrouper la somme.

Dans les grands dossier, le système fait toujours appel aux même personnes c’est-à-dire SUGURU Olivier, MAYONDORI, WAKENYA et un certain KAZOHERA Vénérand.

Pour remercier ces personnes, le gouvernement loue leurs maisons à des prix dépassants l’entendement. C’est ainsi que la maison de WAKENYA est louée à quinze millions de francs burundais par les services de renseignement national. D’autres locations frauduleuses vous seront communiqué dans nos prochaines livraisons.

Les « bonnes œuvres » du président

C’est KAZOHERA Vénérand qui est chargé de l’achat du ciment et des tôles que le président distribue dans ces « bonnes œuvres ». La présidence passe commande à ce monsieur. Il achète et les revend à la présidence. Ainsi le gouvernement paye deux fois ces matériaux utilisés par les bonnes initiatives du président.

Ce KAZOHERA Vénérand n’a aucune adresse, aucun bureau connu au Burundi or que ce dernier passe et gagne des marchés énormes pour le compte du gouvernement burundais.

Plusieurs dossiers sont sur notre bureau mais pour l’instant nous nous arrêtons là pour affiner le reste de notre dossier.

Affaire à suivre

Pour le service des investigations de l’Agence BUJUMBURA News
HENGEKA Richard

Une réflexion sur “Qui sont les acteurs du détournement des fonds du contribuables burundais ?

  1. mes chere frères,le BURUNDI n’est pas pauvre. iyo uburundi tuba dufise ubutegetsi bukunda igihugu cabo,ubutegetsi bukunda abanyagihugu,babo,ndababwijukuri le Burundi serait un pays riche plus que jamais,na etats unis ntibivuga imbere yuburundi.none,dufise abategetsi bisihabakwega bakwegera mubinogo vyo hanze.ariko,bakibagira yuko un jour,batazobikurayo.imiryango yabo ikaburiramwo.uwobaza niza itunga rya mobutu iyo rigeze ntawohamenya.ni umugore wiwe,ni abana biwe ntibazi iyo ibidollari mobutu yari yajanye mu buswisse iyo biri.dukeze tuninahaza imana ko igiye kuduha abategetsi bukuri Atari abapirate babategetsi nka mujeri.avec 8000.000 de population?murazi,itunga riri muri abo bantu birirwa baricwa bazirubusa.ejo hazoza ubutegetsi bwiyegereza Atari uruhendo rwukwiyerekana ko uri ikimana imbere yabarundi kugira ubihishemwo ubanywa amaraso ngo warabahaye kuvurwa kubuntu,kwiga kubuntu nibindi ariko ukaburiko ubicisha inzara

Les commentaires dégradants et les insultes sont automatiment bloqués. Merci de la bonne compréhension.