Dans le cours de génétique des populations, on apprend que dans la nature, sous pressions évolutives (sélection naturelle, dérive génétique, mutation et migration), seuls les individus les mieux adaptés peuvent survivre.
Les bahima du Burundi ont bien compris la leçon. Pour survivre économiquement et politiquement, ils ont dans leur imagination dépourvue de tout sens moral, d’honnêteté et d’intégrité, développé un esprit de trahison, de mercenariat et de collabos.
Un regard rétrospectif montre que au moment où la masse majorité du peuple burundais aspirait à l’indépendance, les Bahima du Burundi quant à eux, étaient aux côtés des colons belges qui se battaient jusqu’au bout contre l’indépendance en utilisant, les massacres, les répressions, les assassinats pour éliminer les leaders et les organisations indépendantistes et saboter la libération du Burundi de la servitude impérialiste. Comme dit le proverbe chinois, « … quand on suit un tigre, on apprend à mordre ». Les Bahima du Burundi ont véritablement appris à mordre de la part des colons.
En assassinant le Prince Louis Rwagasore, leader nationaliste et trait d’union entre Tutsi et Hutu au Burundi, les colons et les Bahima du Burundi savaient très bien que sa disparition allait donner libre cours aux tensions entre les deux groupes. Et que par ce chaos savamment orchestré, l’idée de collaboration allait prendre le dessus, permettant au colons de placer des hommes de confiance (les Bahima ), « qui sont des hommes de mains, des suppôts locaux, collabos nationaux, des complices ‘petits nègres’ », aux postes de commandes pour sauvegarder leurs intérêts.
C’est ainsi que depuis cette période, colons aidant, les Bahima du Burundi ont pris le dessous sur toute la vie du pays. Les massacres à répétition, l’abolition de la monarchie, l’assassinat du jeune Roi Ntare V, les purifications ethniques des Hutu, l’assassinat du Président Ndadaye et ses collaborateurs, tel était le programme politique des Bahima du Burundi sous l’œil complice des colons.
Depuis l’arrivée au pouvoir du CNDD-FDD en 2005, une machine de fabrication du logiciel malveillant a été lancé pour hacker le système CNDD-FDD, le dupliquer jusqu’à l’émietter. Et cela depuis l’affaire Hussein Radjabu, puis Manacé nzobonimpa, jusqu’au putsch raté de Niyombare et ses associés frondeurs. L’une de leur ingéniosité, c’est le fait de savoir mettre en avant leurs « hommes de service » et ou « hutu de services » pour masquer leur plan machiavélique, exactement comme appris des colons. L’autre de leur ingéniosité, c’est leur malignité du mensonge, ils savent jouer le mort et le vivant pour attirer l’attention, ce sont des véritables comédiens, ils n’ont pas honte de dire que le ciel est rouge alors qu’il est naturellement bleu, et chaque fois, ils se font l’image victimiste.
Ce qui étonne plus d’un, c’est que certains se cachent derrière la société civile burundaise, le fait de mentir à l’opinion internationale qu’ils se battent pour les accords de paix d’Arusha alors qu’ils ont combattu farouchement la signature de ces accords jusqu’à y mettre des réserves, le fait de mentir qu’ils se battent pour l’actuelle constitution burundaise alors que lors de son référendum, ils avaient voté contre, montrent à suffisance que ni moins ni plus, ces bahima du Burundi n’ont rien d’autre en tête que le comeback à la domination.
Ainsi, le peuple burundais doit savoir que :
La succession des malheurs qu’a connu le Burundi jusqu’actuellement est entièrement sur le dos des colons, qui se comportent comme de donneurs de leçons sur le droit humains alors qu’ils sont incapables d’assumer leur responsabilité historique.
Le Burundi a connu le pire pendant le règne des Bahima, et la communauté internationale très complice, n’a rien dit ou dans certains cas a fait semblant.
Tant que le pouvoir au Burundi, est dans les mains des autres, c’est-à-dire les « non Hima », les Nations Unies diront toujours que le Burundi est en crise.
Les occidentaux dans leur politique néocolonialisme, adorent les bahima du Burundi, parce qu’eux, sont des mercenaires de sang, qui sont capables de sacrifier et de concéder tout ce que le Burundi a de cher, pourvu qu’ils soient placés au pouvoir.
En somme, les Bahima du Burundi en complicité avec leurs maitres colons, ne lâchent rien, ils vont toujours torpiller, diaboliser, diffamer le pouvoir du peuple burundais et ternir l’image du Burundi. Rien d’étonnant que les gouvernements et les médias occidentaux, ainsi que les organisations non gouvernementales chouchoutent les Bahima du Burundi. Mais qu’à cela ne tienne, Celui qui a ordonné notre existence, coordonnera notre résistance.
Par Roberto Bacinoni, Burundi-24
Burundi 24 